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Avec 280 MDh, on pourrait capter l’eau de l’oued Guir ...

 

L’horizon se charge soudain d’une bienveillante chape nuageuse et le vent décoiffe sans ménagement la cime des palmiers. La pluie commence à tomber. Nous jubilons. «Elle va bientôt cesser de tomber», augure Habibi Benhamou, propriétaire du Palm’s Hôtel Club à Erfoud. De fait, elle se volatilise. Ici la pluie est rare, très rare. Ce qui explique la pauvreté des habitants. Le revenu moyen ne dépasse pas 500 DH mensuels et les jeunes vont vers des climats plus cléments. La rareté de l’eau est le drame de la région. Elle pourrait être surmontée, poursuit Habibi Benhamou, si une partie des eaux de l’oued Guir était captée. L’ORMVA a étudié ce projet, dont le coût s’élèverait à 280 MDH. Sans qu’il y ait de suite.
Désolant contraste entre la richesse des gisements naturels et culturels du pays du Tafilalet et les conditions de vie de ses habitants !

extrait d'un article de Et-Tayeb Houdaïfa – 10/2004)

 

 



 

Version imprimable | Actualités Erfoud | Le Vendredi 12/05/2006 | 0 commentaires | Lu 644 fois