Après une demi-journée de découverte du Hamada en 4x4, nous abordons l'Erg Chebi, où nous allons camper.
Premier choix : marcher ou se laisser porter par un dromadaire ?
Je n'hésite pas longtemps : j'aime marcher, je tiens à ménager mes épaules et mes lombaires, et puis, bien sûr, c'est un défi : arriverai-je facilement au campement ?
Je pars donc à pied avec Valérie, Louis, Prudy et Jean-Marc.
Je suis tout de suite frappée par une sensation d'immensité. Mes compagnons de marche ont l'air sûrs de leur itinéraire. Pourtant la caravane en emprunte un autre… Je ne voudrais pas marcher plus que nécessaire.
Pas d'inquiétude : il fait jour, il fait beau, les dromadaires ne sont pas loin. Je me laisse aller à une certaine euphorie.
C'est une marche exigeante : on enfonce, on glisse, on comprend vite qu'il vaut mieux suivre la crête. Etonnement : avec leurs pattes palmées, les dromadaires n'enfoncent pas plus que nous.
Je suis bien équipée : chaussures montantes, guêtres et bâtons. Satisfaction d'avoir anticipé. Mais, en même temps, je me sens un peu extra-terrestre : j'aurais aimé me fondre davantage dans l'environnement.
Je n'ai pas d'eau : comment faire sans sac et les mains prises par les bâtons ? Heureusement la température est clémente et la marche ne dure qu'une heure et demie…
Le lendemain je rate le lever du soleil : on a trop bien dormi ! Mais la dune au-dessus du campement est tentante. Gaby, Jean-Luc, Jean-Marc, Louis et Valérie sont déjà au sommet. Je trouve vite le bon itinéraire et je les rejoins. Je monte seule sur la crête. Le chemin est facile, mais un peu impressionnant pour moi qui ai le vertige. Bientôt Driss arrive avec Gaël.
Louis est parti pour un grand tour. Pour les autres c'est une descente joyeuse pleine pente : on retrouve des sensations d'enfant !
Françoise
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