Aux portes d'Erfoud, le désert ...
Une oasis longue de 150 km, 400 kasbahs et ksars, des dunes aux vertus thérapeutiques et mille autres merveilles. Le Tafilalet, région touristique par excellence, pâtit toutefois de son enclavement et le Moussem de la datte récemment remis à l’honneur à Erfoud, ne suffira pas à le faire revivre. Visite guidée...
...Aussitôt que le voyageur s’arrache au charme indolent de la ville d’Errachidia pour s’enfoncer un peu plus dans le Tafilalet, il se retrouve englouti par une immensité ocre, silencieuse, effrayante. Pas la moindre touffe d’herbe, juste des pierres de petite taille, alignées à l’infini. Du coup, l’on se sent comme un fétu de paille balloté par l’océan. Cette sensation est, de temps à autre, distraite par le spectacle de femmes drapées de noir, ployant sous le faix d’énormes fagots de buissons nécessaires à la cuisson des repas. Pour les ramasser, elles parcourent jusqu’à vingt kilomètres à pied. Le désert, encore lointain, a pris déjà d’assaut une contrée autrefois verdoyante, la dénudant, la désolant, la dévastant. Son avancée aurait été plus ravageuse, si l’Office régional de la mise en valeur agricole (ORMVA), épaulé par les habitants, n’avait quadrillé les dunes de barrières en palmes tressées pour endiguer l’ensablement des villages, des pistes et des arbres. Mais c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Soudain, la monotonie rocailleuse est brisée par une féerie verdoyante. La plus longue oasis marocaine, annoncée, ici et là, par quelques îlots chatoyants, commence à jeter son éclat. Elle déroule sur 150 km les plus rares variétés de palmiers dattiers jusqu’à la frontière algérienne...Autant dire qu’elle constitue une manne en ce pays où il ne pleut que par inadvertance. Un palmier dattier bien portant donne près de 200 kg de fruits. Un hectare du fameux majhoul rapporte 40 à 50 millions de centimes.
On s’engouffre dans la palmeraie, et l’on est immanquablement ravi. Des bouquets de palmiers, ondoyant dans le vent tiède, exhalent une odeur éternelle, dont s’imprègnent délicieusement les sens. Des arbres, gros de leurs fruits, qui, drapés dans une dignité majestueuse, tutoient le ciel. Ils regardent de haut leurs congénères infortunés qui ont perdu leurs palmes et leur éclat. Ceux-ci ont été frappés par le terrible bayoud, qui eut raison, en un siècle, des deux tiers des palmiers. Aujourd’hui, nous a-t-on assuré, le fléau est totalement éradiqué et, dans son souci de soutenir le petit monde de la palmeraie, l’ORMVA fournit des plants plus résistants à la maladie. On soupire...
(extrait d'un article de Et-Tayeb Houdaïfa – 10/2004)
sauvez le sahara du tourisme
je suis sahraoui mon pere ainsi que mes grands parents sont d erfoud j ai toujours vecu en france :au fond de mon coeur et depuis toute petite je prie pour mes ancetres et pour les sahraouis je pr'ie pour qu il gardent leur' honneur et leur' tr'aditions et je trouve que le maroc et un beau pays mais qui devient un peu trop tourisque meme moi je ne veux plus venir . JE NE SOUHAITE PAS VOIR QUE DES CLUB TOURISTIQUE AU MAROC !!! ET VIVE LE ROI MOHAMED 6:
sahraoui | Le Dimanche 27/12/2009 à 18:24 | | Répondre