A toi, oh doux regard d’Europe qui t’amuse à m’épier, A toi, oh air de liberté, à travers la mer, tu viens à mes pieds Richesse, droits de l’homme, bonheur, loin de mon guêpier ! A toi, oh douce France, j’accours, délaissant ma mère, Tes barbelés me lacèrent, tu as un goût amer. Larmes et blessures, corps au fond des mers, A toi, douce France j’accours, ma nouvelle mère ! Je touche ta terre, sens ton air, ton fils est digne, Ou êtes vous liberté, droits et richesse, faites moi signe, Douce France, ton coeur est froid, le mien, je te l’assigne. Tu me renies, tu me punis, suis-je si indigne ? Tu me bats, tu m’abats, mais je ne me résigne. Douce France, si cruelle ! Mépris et honte, hantent tes ruelles Douce France, est ce ma couleur ? Elle reflète ma douleur... Douce France, est ce ma foi ? J’en manque bien des fois Douce France, abrège mes souffrances, Cesse mon errance, Douce France, cesse mon errance ! Takfarinas
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