Une délégation de cinq membres du Comité s'est rendue à Erfoud du 16 au 24 février ; l'objectif était de convoyer un nouveau véhicule (Fiat Scudo 9 places) pour en faire don à l'AMAEF au profit de ses activités auprès des enfants des écoles d'Erfoud. Nul doute que ce nouveau véhicule (don de la Fondation du Bocage) sera bien utilisé et complètera avantageusement le parc de véhicules qui se constitue peu à peu là-bas. Nous avons pu constater sur place que le Peugeot Boxer emmené en janvier dernier a vite trouvé sa place et a été largement repéré par la population d'Erfoud qui apprécie cette solidarité venue de France.
Nous avons été très bien reçus par Abdou et Malika, son épouse, membres très actifs de l'AMAEF, dont nous apprécions la qualité de l'accueil et la gentillesse. L'hospitalité marocaine n'est pas un vain mot ! Bravo également à Youssef, toujours disponible et attentif, à Samira, nouvelle secrétaire de la section, pleine d'enthousiasme pour son travail, à Sabah également, toujours présente et souriante.
Notre périple nous a emmené de Casablanca à Erfoud, puis Zouala, Merzouga et Marrakech ; que de rencontres et de souvenirs au cours de ces 10 jours de voyage ; et l'impression d'être accueillis partout comme des amis de longue date : Moha à Zouala, Hassan et ses frères à Hassilabied, "Sadoq" à Merzouga, ou encore Hammadi le chamelier , M'hammed et sa famille rencontrés à Marrakech, et même le chauffeur du car de la CTM, sur la ligne Errachidia-Marrakech, dont la disponibilité nous a vraiment "bluffé".
Un voyage riche d'enseignements, et favorisant l'emergence de nouveaux projets ; l'avenir est donc à construire, avec une confiance et un espoir nouveau, comme celui que fait naître depuis quelques temps dans cette partie désertique du Maroc le retour de la pluie après plus de dix ans de sécheresse. Car c'est bien vrai, après des pluies parfois dévastatrices mais toujours accueillies comme une bénédiction, le désert se met à fleurir , des cultures apparaissent où on n'en faisait plus depuis des décennies, des traces de verdure prennent d'assaut les pentes rocailleuses ; le désert semble revivre, et ce ne fut pas la moindre de nos surprises. GT